Ma première gravure fut

une carte de vœux.

Depuis, je m’obstine chaque année à dessiner, graver, encrer, imprimer, signer, numéroter et à envoyer par la Poste des cartes de vœux

à des destinataires

choisis avec soin.
Malheureusement,

pour la plupart des gens

cette habitude est devenue désuète au fil du temps.
Alors, quand je découvre que ces images n’entraînent plus de réaction chez

l’un de mes correspondants,

je lui épargne ce genre de courrier l’année suivante,

et ainsi la liste de mes envois diminue gentiment.
Bien sûr, je continue à

perpétuer la vénérable tradition des “vœux artistiques” en honorant d’une carte les derniers fidèles. Ils sont rares,  admirables et je les fête.
Je prends toujours autant de plaisir avec la contrainte perpétuellement renouvelée qui m’oblige à faire de jolies images, c’est un peu mon combat. Une lutte pacifique avec moi-même.

À vos souhaits.

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